COOPÉRATION L'international sauve InVivo en 2010

Jamais l'expression " relais de croissance " n'aura été aussi appropriée pour parler des derniers résultats d'InVivo. Le groupe enregistre en effet une baisse de 12,8 % de son CA 2009-2010 (4,4 Mds€), en raison de marchés des grains et de l'agrofourniture très dépréciés. " J'ai rarement connu un exercice où presque toutes les productions agricoles allaient très mal ", reconnaît Patrice Gollier, DG d'InVivo. Il se targue, en revanche, d'une " performance économique en hausse " avec un résultat net consolidé de 27,7 M€ qui reste à un niveau identique à celui de la campagne précédente. Dans un contexte particulièrement défavorable en France, plus des deux tiers du résultat proviennent des activités internationales, notamment en nutrition animale. " Cette campagne, on comprend mieux à quoi sert notre stratégie d'internationalisation. La taille n'a jamais été une fin en soi, mais l'argent que nous gagnons à l'étranger sert in fine à nos coopératives ", a insisté Patrice Gollier.

Par ailleurs, le montant des ristournes versées aux coopératives avant clôture enregistre une très forte progression en 2009-2010 (+ 17,5 %) et atteint près de 55 M€, démontrant également le souci d'InVivo de retourner à ses adhérents une part importante de la performance économique qu'elles ont contribuée à générer. " InVivo a rempli ses missions, commente Michel Fosseprez, président d'InVivo. Notre groupe a réduit ses marges en année très calme en agrofourniture et a fait des efforts pour vider les silos qui débordaient, quitte à travailler à perte. "

Laurent Caillaud